Paul Raspé
27.07.2019 16:12
Potferdekke, tu es encore une fois cité dans le Swar (le Swar pour demain qui n'est plus pour demain mais pour ojourd'hui!). Ge zait percies ne celebriteit geworden!
Paul Raspé
13.07.2019 14:09
Awel profeeciat breuke! Tu es encore une fois dans les bloemekes
Bob
16.05.2017 19:08
Au sujet de "Mik Ezdanitoff "
Si je vous dis "Le matin des magiciens "?
Bravo peux de gens savent que les noms" souvent inspiré de personnages réel ) & expressions sont en fait en Bruxellois
Jean-Jacques
17.05.2017 08:24
Merci ! Vous trouverez encore de nombreuses autres explications du "bruxellois chez Tintin" dans la section "TINTIN" de mon site et dans le chapitre 7 de mon livre "Schieven Architek !".
Kitty Goudeketting
30.11.2016 14:55
Le plaisir de lire ton livre fut aussi grand que celui d'assister aux séances du samedi. Bravo.
Kitty
Joske Maelbeek
28.07.2016 10:10
Bel article et éloges mérités !! Félicitations pour ce magnifique travail !!!
mich
15.07.2016 11:12
daan boek goênek mè veul plezeer leize binst de konzjei
eric van baelen
14.07.2016 20:06
Ne gruuuuten merci veu zu ne fantastikken sjè-d'uivre!
Georges ROLAND
02.07.2016 11:58
Schieven Architek !
La Bible du Brusseleir; kupt 'em mo rap en passeet e goe moment mè la Science et la Zwanze, non peut-être?
Elie et Dominique
03.06.2016 11:23
Non peut être qu'on va l'acheter !
Et même le lire tient!
Dominique Dognié
03.06.2016 10:15
Proféciat pour ton nouveau livre, Jean-Jacques, un beau bébé tout en science et en zwanze qui aura droit au chapitre à plus d'un titre !
Terry Vanspringel
03.06.2016 09:56
Tof in den hof . Veer ve ma.
Bedankt
Terry Vanspringel 0475344106
Tischke Van Meuilebeik
02.06.2016 19:45
Dag Jean-Jaakske, awel, moi j'attends ton 2ème boekske avec impatience ... Tu peux déjà me réserver un exemplair' ... To-of Pei !...
huguette Vanden Broeck
24.03.2016 09:55
we speile weir al in en schuun stuk. en op niveau vier nog al.
lilla
17.02.2016 14:03
arretez de détruire notre patrimoine! gardez nous notre théâtre de Toone, celui-ci fait partie de nos racines!! pas touche à nos marionnettes!!
Viviane Decuypere
14.01.2016 07:58
Ah que c'est drôle tout ça ! Merci et surtout : continuez !
Tischke Van Meuilebeik
22.12.2015 16:35
Tof le texte "Les Bruxellois parlent aux Français" ... Esqu'on sé qui a bafouillé ça ? Je connaissait ce texte mo pas l'ôteur ...
Philippe Cerckel
14.12.2015 17:34
J’ai déjà lu six fois la B.D. ! Rien que les dessins; rien que les textes; les dessins et les textes; les dessins et à haute voix; la 6e avec difficulté … tellement j’étais plié en deux de rire !
Huguette
25.11.2015 16:05
Ja Evelyne,mo hij hei toch he schuun mouchke op zene kop. En met den averdoem is dat oek mescheen en betje de prostat.
Eveline Van Hooveld
23.11.2015 20:56
den erme soekkeleer, van de slag kan hem nie mie pissen !
Les dialectes sont souvent présentés comme vulgaires et populaires (dans le sens péjoratif du terme) en comparaison des langues officielles, censées seules capables de traduire un esprit élevé et d’exprimer science, poésie ou philosophie. Les parlers de Bruxelles n’y échappent pas: il suffit de compter les textes, chansons, sketches axés sur les injures, les degrés successifs d’éthylisme ou encore qui narrent des situations se déroulant en-dessous de la ceinture !
Je me suis mis à la recherche d'un livre qui rassemble sous une même couverture des aspects historiques, sociologiques, linguistiques, humoristiques, scientifiques, littéraires, récréatifs, passionnants, ingénus, savants, humains … correspondant à ma conception personnelle du fait dialectal bruxellois.
Ce livre n'existe pas. J'ai donc décidé de l'écrire.
ISBN 978-2-930738-31-4. (224 pages) - 18,00€ (+
frais de port éventuels)
Disponible chez l’auteur: jjdgh01@live.com - www.science-zwanze.be
Schieven Architek !
Ce document PDF détaille le contenu du livre. Lisez-le, téléchargez-le, diffusez-le sans modération :-)
Le 18 novembre 2016, (feu) Jacques De Decker, Secrétaire Perpétuel de l'Académie royale de Langue et de Littérature françaises de Belgique, recevait aux "Rencontres littéraires"
de la bibliothèque des Riches-Claires.
En invité: Jean-Jacques De Gheyndt, pour son ouvrage "Schieven Architek ! les langues endogènes à Bruxelles "
(Désolé pour la publicité inhérente au site Dailymotion)
Michel Francard est professeur de linguistique à l’UCL. Il est l’auteur de nombreuses contributions scientifiques portant sur les variétés du français dans la francophonie et sur les langues minoritaires. Il collabore au Petit Robert depuis 2008, en particulier pour le traitement des belgicismes et des luxembourgismes. Chaque samedi dans « Le Soir », il vous propose de partager sa passion pour les mots et expressions de la langue française.
Dans l'édition du 13.07.2019, du "Soir +", il nous
parle du " beulemans " et me fait l'honneur de m'en déclarer spécialiste !
De : DASSARGUES Alix [mailto:Alix.DASSARGUES@cfwb.be]
Objet : Prix de Philologie 2018
Cher Monsieur De Gheyndt,
J’ai l’honneur de vous annoncer que suite aux délibérations du jury et à l’approbation du Conseil, vous êtes lauréat du prix de Philologie 2018 […] pour couronner votre travail intitulé « Schieven Architek ! ». Le jury a apprécié votre travail de vulgarisation permettant d’apprendre beaucoup de choses sur les différents parlers bruxellois tout en adoptant un ton léger très agréable à lire.
Alix Dassargues
Service des Langues Régionales Endogènes
Service général des Lettres et du Livre
Administration
de la Culture
Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles
Monsieur Jean-Pierre Vanden Branden est le Conservateur-honoraire du Musée Érasme et du Béguinage d'Anderlecht.
Vient de paraître : " SCHIEVEN ARCHITEK ! " de Jean-Jacques DE GHEYNDT
Le très brillant linguiste français Claude Hagège (In : « Le français et les siècles ». Editions Odile Jacobs. Paris.1987) affirme qu’ « A l’heure actuelle, vingt-cinq langues disparaissent chaque année ». On ne peut que frémir en lisant ce verdict car cela signifie que la mondialisation banalise et uniformise les civilisations et les habitants de notre planète Terre, menacée par ailleurs par de sournois bouleversements climatiques, thermiques, par des exploitations anarchiques dues à la surpopulation qui épuisent les ressources naturelles sans parler des exodes, des déportations dues aux conflits.
Au niveau plus modeste de Bruxelles, devenue entretemps capitale de l’Europe, riche d’un passé historique et culturel impressionnant, le constat défini plus haut prend tout son sens car, on ne peut l’observer qu’avec nostalgie : le bruxellois, en tant que parler local, s’amenuise, se perd, s’oublie et cesse d’être pratiqué par les couches populaires et ne se renouvelle plus dans les jeunes générations. Il n’y a plus que les personnes âgées de la région qui connaissent ces dialectes savoureux à souhait, moqueurs et joyeux, piquants et drôles, sarcastiques et caricaturaux.
Que faire pour les retenir au bord du gouffre de l’oubli ? Comment faire pour en préserver quelques vestiges, témoignages ou illustrations ?
Le phénomène n’est pas nouveau mais dans les Marolles par exemple et la Place du Jeu de balles, siège de notre Marché aux puces, on entend de nombreux idiomes étrangers qui n’ont plus rien de commun avec les dialectes
anciens. Bruxelles n’est plus un village isolé depuis longtemps. Le brassage des peuples, des langues, des cultures y est permanent. Tout change très vite dès lors qu’une ville, historiquement ouverte à tous les échanges
et à la limite d’une frontière linguistique contraignante depuis des siècles, attire de plus en plus de ressortissants d’autres pays.
C’est ici qu’apparaissent non seulement une tendance sentimentale de regret, de nostalgie mais aussi un sursaut de volonté de sauvetage qui est le sujet de notre réflexion. Depuis plusieurs décennies, quelques hommes et femmes de bonne volonté ont rassemblé leur savoir, leurs énergies et leur faculté d’enthousiasme pour sauver les dialectes français, flamands et wallons qui sont à la base des langues endogènes de Bruxelles. Dans ce but, furent publiés des dictionnaires, des études grammaticales, lexicales, littéraires, journalistiques, théâtrales, poétiques, universitaires même. Toutefois, je ne pense pas qu’une analyse trop fouillée puisse contribuer à faire revivre un parler moribond dont on annonce régulièrement la disparition.
À cet égard, je me souviens du sourire goguenard de Jean d’Osta, ce délicieux chroniqueur qui écrivait des textes désopilants, quand il lut devant un petit cénacle d’amis un extrait de son livre intitulé « Les Flauskes de Jef Kazak » (Editions Legrain. Bruxelles. 1983). Il prit un air de prédicateur janséniste pour déclamer avec emphase une phrase archi-savante extraite d’un cours de cinq cents pages du professeur Hugo Baetens-Beardsmore. En voici quelques lignes : le bruxellois « a une tendance générale à postérioriser et vélariser les voyelles, à assourdir les consonnes plosives labiales ou dentales, ainsi que les consonnes chuintantes fricatives alvéolaires sonores sous l’effet du substrat flamand ». L’auditoire éclata d’un rire énorme pensant que c’était une blague de son invention… Or, ce texte est très sérieux et reste une référence incontournable.
Bref, on n’a pas fini de verser des pleurs sur l’inévitable disparition des dialectes locaux et, comme tant d’autres, j’ai voulu moi-aussi ajouter ma petite contribution à cet hypothétique sauvetage linguistique en publiant un « Regard amoureux sur le parler bruxellois » (Edition La Boîte à Pandore. Bruxelles et Paris. 2014).
Et cependant notre ami Jean-Jacques De GHEYNDT ne trouva dans aucun ouvrage antérieur ce qu’il cherchait. C’est pourquoi, c’est d’une logique implacable, il l’a écrit lui-même !
Son livre original s’intitule « Schieven Architek » (Aux Associations bernardiennes. Bruxelles. 2016). Le titre à lui seul nous plonge au cœur de l’histoire de la Ville et de ce colossal Palais de Justice qui est le plus grand du monde et dont l’architecte, certes génial, est devenu la bête noire des petites gens. Leur vie en fut totalement bouleversée puisqu’elles furent expropriées, chassées de leurs masures, de leurs ruelles sans soleil, de leur galetas, dépossédées de leurs habitudes, de leurs souvenirs, de leur environnement. Notre auteur a choisi l’insulte la plus féroce de l’arsenal d’injures qu’un autochtone de souche puisse décocher à quelqu’un car il signifie : être tordu, de guingois, de travers, bancal, cagneux, c’est-à-dire tout à fait raté. Je puis vous assurer, en revanche, que cet ouvrage n’est pas raté du tout !
Il constitue, en effet, une somme exhaustive, construite par un esprit scientifique sans failles, méthodique et attrayant. Il joue parfaitement son rôle pédagogique car il se lit avec plaisir et dans la joie tout en découvrant une foule de détails, dont certains sont des découvertes. Il contient une grammaire, un glossaire, des analyses, des répertoires, le tout maîtrisé et conduit par un esprit critique et le désir évident de faire apprécier, aimer, comprendre, mémoriser une vibration langagière plaisante, pleine d’humour. Toutes ces notions constituent ce qu’en français de Bruxelles on appelle la « zwanze ».
A ce propos, Jean-Jacques De Gheyndt n’a pas hésité à rapprocher deux mots antinomiques pour fabriquer un calembour mais aussi pour construire un magnifique oxymore : Science et zwanze.
Ces mots contiennent un formidable programme qui, j’en suis sûr, fera date. Quand vous l’aurez lu, vous vous sentirez plus allègre, plus léger, plus instruit et, peut-être plus enclin à m’inviter, avec l’auteur bien entendu, à boire une demi-gueuze à la terrasse d’un café de la Grand-Place.
Jean-Pierre Vanden Branden
Conservateur honoraire du Musée d'Érasme et du Béguinage d'Anderlecht
Marcel de Schrijver est une figure incontournable de la défense du Brussels Vloms. On lui doit de nombreuses versions successives du meilleur dictionnaire bruxellois : la traduction française de "'t Es on aa naa !" est attendue pour 2019.
Il a eu la gentillesse de me confier son point de vue sur "Schieven Architek !". Qu'il en soit sincèrement remercié.
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Beste vriend Jean-Jacques,
Ik heb met interesse maar vooral met stijgende voldoening uw boek "Schieven Architek! - Les langues endogènes à Bruxelles" doorgenomen. Vooraf moet ik er u wel voor bedanken dat ge mij dat boek hebt willen schenken, en zeker ook voor de mooie opdracht die ge er handgeschreven - en in een prachtig Brussels - in hebt aangebracht.
Mijn stijgende voldoening vindt zijn oorsprong in het feit dat ik mij herinner dat ooit het bestuur van de voormalige Academie van het Brussels tot het inzicht was gekomen dat er wel eens een overzichtelijke samenvatting zou moeten gerealiseerd worden van alles wat o.a. inhoudelijk, historisch en wetenschappelijk door een aantal auteurs - ik denk in eerste instantie aan de eminente linguisten Sera De Vriendt en Hugo Baetens Beardsmore - gepubliceerd werd en als dusdanig kon geboekstaafd worden. Die samenvatting is er nooit gekomen en ik vind het bijzonder verheugend dat - gij dan toch - ze met een ingoed werk, zeer uitgebreid en met persoonlijke uitleg en verklaringen, verwezenlijkt hebt.
Ik acht mij niet bevoegd om te oordelen over datgene wat ge qua historiek en wetenschappelijke benadering aanbrengt. Wat mij niet belet heeft alles, absoluut alles, met een bijzonder goed gevoel te lezen omdat ik dat 'alles' zo leerrijk vond, omdat ik het - ook al doordat een ludieke noot niet ontbrak - soms bijna als een roman heb kunnen lezen.
Mijn besluit: uw "Schieven Architek! - Les langues endogènes à Bruxelles" is een van de uitschieters in alles wat in en over het Brussels al geschreven werd en het is mijn vaste mening dat al wie enigszins met de Brusselse volkstaal begaan is het zeker met veel aandacht ter hand zou moeten nemen. Goo geweite !
Marcel de Schrijver
Auteur van verschillende bloemlezingen van merkwaardige Brusselse woorden en gezegden.
Medestichter van het Brussels Volkstejoêter.
Christian Laporte commente le "Prix Philologie 2018" de la Fédération Wallonie Bruxelles, dans la Libre du 18-09-2018
Un étonnant voyage au pays des dialectes bruxellois - Christian Laporte
Un bel article de M. Christian Laporte dans l'édition Bruxelles/Brabant de "La Libre" du 26/07/2016. Qu'il en soit remercié !
(Avec autorisation écrite de l'auteur)
Cher Monsieur De Gheyndt,
C’est avec énormément d’intérêt que j'ai lu votre livre que vous avez si aimablement dédicacé.
Vos trouvailles documentaires ont beaucoup enrichi nos connaissances sur les différents parlers bruxellois, surtout dans le domaine historique, et il est réconfortant de lire un auteur qui maîtrise les sources, souvent inédites, tant germaniques que romanes.
Je suis convaincu que votre livre fera date et fournira une ressource supplémentaire pendant les années à venir aux études sur les langues parlées à Bruxelles.
Je vous souhaite tout le succès que ce travail minutieux mérite.
Hugo Baetens Beardsmore,
Professeur Honoraire VUB et ULB,
Professeur d'anglais, de bilinguisme et de sociologie des langues.
(courriel 09/2016)
Extrait du site de l'AREAW Langues régionales – Livres nouveaux
http://areaw.org/langues-regionales/langues-regionales-livres-nouveaux/
Jean-Jacques De Gheyndt, Schieven Architek!, essai – Les langues endogènes à Bruxelles. Associations bernardiennes. jjgdh01@gmail.com. Illustrations de Manuel Izquierdo-Brown.
Il n’est pas très courant de voir un docteur ès sciences se pencher sur les textes des auteurs dialectaux, s’intéresser à leur langue, et en faire un livre. C’est pourtant ce que Jean-Jacques De Gheyndt nous propose ici. Il nous en donne l’explication tout naturellement, sans en faire tout un fromage, ni s’en faire une grosse tête: victime d’un burn-out (c’est une variété de légume de plus en plus florissante dans notre vie sociale et professionnelle), il a trouvé comme meilleure remède d’occuper son esprit à autre chose: l’étude des dialectes bruxellois.
Il s’en explique dans sa préface; il a même écrit un long poème en dialecte pour s’en expliquer davantage, à la page 164. Rien ne vaut la mise en pratique: c’est au pied de l’échelle que l’on reconnaît le maçon. Mais je voudrais surtout citer, pour éclairer son choix auprès de nos lecteurs, le beau passage de sa conclusion, Pour la science et pour la zwanze, p.179: Lors d’une interview à « Radio Campus », la radio culturelle de l’Université Libre de Bruxelles, Alexandre Wajnberg m’interviewant réagit, étonné, lorsque je fis allusion à mon attachement à mes racines. Ce mot le dérangeait, car il y voyait un certain nombrilisme, un repli sur soi. Pour moi, il n’en est rien: si « prendre racine », « jeter racine » exprime l’idée de se fixer, de s’arrêter, mes « racines » sont ce qui m’a permis de pomper ma nourriture dans un sol fertile. Je suis un pur produit du désir d’élévation sociale – pour leurs enfants – de « petites gens » arrivés à Bruxelles depuis leur village flamand respectif, au gré des circonstances de la vie. Mes parents ont réussi ce pari et je leur en suis reconnaissant à jamais. Mais si j’ai pu fréquenter des lieux qui leur semblaient inaccessibles, et dont – le plus souvent – ils ignoraient jusqu’à leur existence, ce n’est pas pour renier mes « racines ». Ce livre est un hommage à leurs efforts!
On ne pourrait mieux dire, et beaucoup de nos défenseurs du wallon pourraient signer une telle déclaration. Nous sommes victimes, je crois, dans une certaine mesure, de l’usage qu’a fait une certaine droite française de ce vocabulaire, ainsi dans les Déracinés, de Maurice Barrès, ou la Maison, d’Henri Bordeaux. Si l’on ne veut être catalogue d’extrême-droite, il faut sans cesse réaffirmer que le régionalisme, un régionalisme ouvert sur le monde, se conjugue aussi bien avec la gauche qu’avec la droite nationaliste.
En tout cas, ce concours de circonstances nous permet d’avoir ce guide précieux, où la zwanze, effectivement, se marie heureusement avec la science. Trop souvent, des auteurs ont évoqué le(s) parler(s) bruxellois d’une façon assez impressionniste, et même superficielle. On trouvera dans ce livre bien des mises au point, adressées aux linguistes, ou apprentis-linguistes, flamands aussi bien que français. Il remet les horloges à l’heure, rappelant ainsi à propos de Roger Kervyn et de quelques autres que la création littéraire, elle aussi, joue un rôle dans l’histoire d’une langue.
Bien sûr, nous ne pouvons ici donner qu’un bref résumé de l’ouvrage: il envisage quatre formes de dialectes bruxellois: le Brussels Vloms, une forme de dialecte dérivée de celui qui se parle dans la région de Louvain. Le Beulemans, tirant sont nom de la pièce célèbre, tel que parlé par les Flamands qui se sont assimilés aux francophones, ou par les francophones gagnés, peu ou prou, à l’influence du Brussels Vloms. Le marollien, dont certains vont jusqu’à nier l’existence, et qui fut, lui, un mixte de flamand et de wallon apporté par les ouvriers wallons venus travailler à Bruxelles, notamment à l’édification du Palais de Justice. Et enfin, le Bargoensch, l’un des plus énigmatiques: déformation sans doute du mot français baragouin (qui désignait lui-même la langue des Bretons établis à Paris); ce fut en partie un argot, répandu d’Amsterdam à Bruxelles, désignant dans le Nord l’argot des mauvais garçons, et chez nous, à Zele notamment, et dans le Pajottenland, un dialecte propre aux maraîchers et marchands de parapluies venus nombreux s’installer en ville…Il semble qu’actuellement le marollien proprement dit, de même que le Beulemans, n’existent plus guère, non plus que le bargoensch, et se survivent seulement dans des manifestations littéraires ou folkloriques. Mais il y eut bien sûr des passerelles, des influences réciproques, des emprunts.
Jean-Jacques De Gheyndt ne se contente pas de faire un état des lieux: il a tout lu sur la question, il connaît l’histoire de ces dialectes depuis leur origine. De plus, ses connaissances en phonétique sont très étendues, chaque affirmation s’appuie sur des exemples dument motivés, et même sur des exercices pratiques. Une bibliographie abondante, des notes substantielles accompagnent le tout, et il ne se départit jamais d’un humour qui épargne bien des susceptibilités…
Bref, une véritable
mine.
Joseph Bodson - AREAW
(Association Royale des Ecrivains et Artistes de Wallonie)
Dans ce magazine, Armelle et ses experts, Jean-Philippe Watteyne, Philippe Soreil et Guy Lemaire, ont une mission : faire en sorte que leurs hôtes tombent amoureux d’une région qu’ils ne connaissent pas afin d’en faire de nouveaux ambassadeurs !
Les Ambassadeurs débutent l’année 2016 au cœur de Bruxelles dans le quartier ancestral des Marolles. Deux touristes, Guy et Françoise, originaires de Marbehan, sont pilotés par Armelle dans ce quartier en pleine mutation où se mêlent tradition et nouvelles tendances urbaines. Un "echte" épisode haut en couleurs et en folklore avec " Le Grand Jojo" en guest-star ! Avec en prime un cours d'accent marollien et une visite exclusive du Palais de Justice.
La séquence brusseleir démarre à 31'30".
Amuzeid'aale goo !
Jean-Jacques
Alexandre Wajnberg est membre de la célèbre Équipe sciences de la RTBF, qui "éclairait les débats de société à la lumière des sciences" comme le disait Paul Danblon. Il est (co)auteur de documentaires audio-visuels, d’émissions de radio, de chroniques, d'articles, de textes et de poésie scientifiques.
Il anime l'émission "Science & conscience"
à Radio Campus (ULB), FM 92.1 à Bruxelles. Dans ce cadre, et ayant été présent à une de nos sympathiques réunions mensuelles, il m'a accordé une longue interview sur le thème "De la Chimie au Brusseleir", diffusée
— mardi 24 novembre 2015 de 18h15 à 19h,
— et (rediff) mercredi matin le 25 novembre de 09h à 09h45
En voici le lien. Le fichier MP3 est téléchargeable. Amusez-vous autant que nous le fîmes nous-mêmes !
Si nécessaire, copiez ce lien ci-dessous directement dans votre navigateur:
http://public.radiocampus.be/151110_HDS_SE_Jean_Jacques_DE_Gheyndt_science_et_zwanze.mp3
Science sans conscience n’est que ruine de l’âme, oui mais Conscience sans science n’est qu’un vilain gros mot ! (C'est la devise de l'émission d'Alexandre Wajnberg)
Derniers commentaires
14.03 | 18:06
L'orthographe correcte c'est ringard ! Il suffit de lire les sous-titres qui accompagnent le JT de la RTBF depuis des années...
Christian & Mireille
08.03 | 16:46
Je recherche un photo de ma rue de Dinant des années 1947
08.03 | 16:42
Dans les années 40 il y avais une tour d'habitations sur la place de Dînant et en face sous les travaux de la jonction un Bunker, ma mère avait un salon de coiffure au n°7 de la rue de Dînant en 1946
19.11 | 10:34
Bonjour ! Ns venons au cours demain et ferons honneur aux sandwiches